Cela fait référence à la manière dont l'information est présentée afin d'influencer la perception. En mettant l’accent sur certains aspects d’une histoire tout en minimisant d’autres, les créateurs peuvent façonner la façon dont le public interprète l’information. Par exemple, la couverture médiatique d’une manifestation pourrait la présenter comme un « soulèvement violent » plutôt que comme une « manifestation pacifique », conduisant à des réactions publiques différentes.

Le sensationnalisme consiste à exagérer ou à souligner les aspects choquants d'une histoire pour attirer l'attention. Cette technique est souvent utilisée dans le journalisme à sensation, où les titres peuvent suggérer des affirmations radicales. Si les articles sensationnalistes peuvent générer des clics et des vues, ils sacrifient souvent l'exactitude au divertissement, ce qui conduit à une perception déformée de la réalité.

Cette technique consiste à éditer du contenu audio ou vidéo pour tromper le public. Un exemple courant est la sortie de citations de leur contexte, où les propos d'un orateur peuvent être utilisés pour véhiculer un message totalement différent de celui escompté. Par exemple, un extrait d'interview modifié peut présenter une personne soutenant une opinion controversée alors qu'elle la critique.

La propagande est une information, souvent biaisée ou trompeuse, utilisée pour promouvoir une cause ou un point de vue politique. Elle peut prendre de nombreuses formes et être diffusée par divers médias, notamment les publireportages, les publicités politiques et les campagnes sur les réseaux sociaux. Reconnaître la propagande est essentiel pour comprendre comment les récits peuvent être élaborés pour influencer l'opinion publique.

• La mésinformation est une information fausse ou trompeuse diffusée sans intention nuisible, souvent en raison d’un malentendu ou d’une mauvaise interprétation.
• La désinformation, quant à elle, est une information délibérément trompeuse diffusée dans l'intention de tromper, souvent à des fins politiques ou financières. Ces deux formes de désinformation contribuent à l'érosion de la confiance dans les médias.